Analyse discriminante de la continuité de la pratique des Mutilations Génitales Féminines (MGF)
Roselyne Fatouma Sande, Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)
Abdul Rayan Dosso, Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)
Lazare Sika Glebelho, Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)
Edouard Talnan, United Nations Population Fund (UNFPA)
Honorate Balle, Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)
La santé maternelle dans les pays en développement reste encore précaire, 543 décès maternels pour 100 000 naissances en Côte d’Ivoire. La lutte pour la réduction des décès maternels reste une priorité dans l’élaboration des programmes nationaux de santé. La mutilation génitale féminine demeure un facteur d’exposition des femmes à la mortalité maternelle. Afin de limiter et d’éviter cette pratique, la présente étude s’est appesanti sur les facteurs discriminants de la continuité de la pratique. L’objectif est d’identifier les facteurs qui discriminent les femmes ayant l’intention de continuer la MGF de celles qui n’en ont pas. Une analyse factorielle discriminante a permis de détecter deux profils de femmes et de mettre en relief les facteurs à fort pouvoir discriminatif. Le nombre de cas de mutilations évitables par facteur discriminant a été également déterminé à partir des effets marginaux du modèle et du nombre de filles exposées à la MGF.
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Presented in Poster Session 3