Comparaison des approches de méthodes d’estimation de l’effectif des professionnelles du sexe

John Mushomi Atwebembeire, Makerere University
Lazare Sika Glebelho, Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)
Bea Vuylsteke, Institut de Medecine Tropicale Anvers
Elise Kacou, IDUP et Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)
Desiré Kanga, Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée, Abidjan

Il est extrêmement difficile de planifier des interventions et services pour les populations mobiles comme les professionnelles du sexe. La nature même du travail des prostituées (une population "cachée") explique les difficultés d’appliquer la méthodologie d'enquête sociale classique pour obtenir des renseignements sur la prévalence de la prostitution et même plus, obtenir des données sur le comportement et les prévalences des IST/VIH. Ainsi, des méthodes alternatives sont nécessaires, telles que la méthode « capture-recapture », qui a été utilisée avec succès dans différents pays, notamment Madagascar, Bangladesh, Vietnam, Irlande et dans cinq villes dont Abidjan en Côte d’Ivoire. Pour tester la validité des estimateurs obtenus avec cette méthode, pour le cas de la Côte d’Ivoire, d’autres méthodes d’estimation seront utilisées en vue de comparer les résultats.