Evolution de l’utilisation des moustiquaires imprégnées dans la prévention du paludisme au Burkina Faso: effet de composition ou de performance ?

Mahamoudou Kabore, Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD)
Hélène Bangre, Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD)
Wendnso Maria Sidonie Gouem, Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD)

Tout pays voulant bénéficier de la fenêtre d’opportunité que présente la transition démographique doit s’appuyer sur une population bien formée et en bonne santé. Pourtant au Burkina Faso, le paludisme demeure la première cause de consultation externe, d’hospitalisation et de décès dans les formations sanitaires. Cette mortalité due au paludisme touche toute la population mais surtout les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Cela entraine l’augmentation des dépenses de santé et fait perdurer l’absentéisme au travail. C’est pourquoi les campagnes d’information-Éducation-Communication (IEC) et de Communication pour le Changement des Comportements (CCC) sont nécessaires pour faire adhérer pleinement la population au programme de prévention contre le paludisme par l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide (MII). L’objet de cette communication est d’examiner l’influence des campagnes d’IEC/CCC sur l’utilisation des MII et de déterminer la source de l’augmentation de l’utilisation du MII chez les femmes entre 2010 et 2014.