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Reproduction sociale et revenu du travail au Cameroun: Existe-t-il une "prime" liée au suivisme?

Eugenie Rose Fontep, NPTCI

A l’origine de la reproduction sociale sur le marché du travail se pose un problème d’immobilisme intergénérationnel, qui selon la deuxième Enquête sur l’Emploi et le Secteur Informel (EESI 2) concerne sept camerounais sur dix. Partant, l'objectif de cette étude est d’analyser l’influence des caractéristiques socioprofessionnelles des parents sur l’activité occupationnelle de leurs enfants au Cameroun. A partir des données d'EESI 2 cette étude utilise une régression inspirée des travaux d'Heckman (1979) pour faire une décomposition d'Oaxaca (1973) et Blinder (1973). Les résultats montrent que le suivisme dans le contexte camerounais ne s’accordent pas avec les fondements théoriques. En effet, les suiveurs camerounais ne bénéficient d'aucune prime de revenu et gagnent en moyenne deux fois moins que les non-suiveurs. Ainsi, cette étude conclut que pour bénéficier d’une prime de revenu, les suiveurs doivent d'avantage accumuler le capital humain formel. Mots clés: caractéristiques socioprofessionnelles, capital social, suiveurs, revenu, Cameroun.

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Presented in Session 31: Social Status and Living Conditions of the Elderly