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Attachement à une forte fécondité en Côte d’Ivoire. Un regard sur les facteurs culturels

Elise Kacou, IDUP et Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)
Brahima Toure, Institut National de la Statistique, Côte d'Ivoire
Lazare Sika Glebelho, Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)

La baisse du nombre d’enfants souhaités par une femme ou un couple est un facteur qui peut contribuer à la diminution de la fécondité en Afrique (Vimard et Fassassi, 2007). Même s’il est vrai que la Côte d’Ivoire a amorcé sa transition démographique avec une baisse de la fécondité, il n’en demeure pas moins que cette dynamique pourrait être mise à mal par un fort attachement aussi bien des hommes et des femmes à la descendance nombreuse. En effet, les résultats de l’EDS-MICS 2011-2012 révèlent que le nombre idéal d’enfants par femme est supérieur à la fécondité réelle (5,2 contre 5,0 enfants par femme) (INS et ORC Macro, 2012). A ce stade pour mieux comprendre le niveau actuel de la fécondité, il nous paraît nécessaire d’analyser les facteurs qui sous-tendent cet attachement à une descendance nombreuse tout en regardant du côté des pesanteurs culturelles.

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