Planification familiale et survie des enfants de moins de 5 ans à Ouagadougou (Burkina Faso)
Rabi Gansaonre, Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP)
Jean-François Kobiané, Université de Ouagadougou
La mortalité infanto-juvénile et la santé maternelle demeurent des problèmes majeurs dont souffre le continent africain. Le niveau acceptable d’utilisation de la contraception à Ouagadougou cache d’énormes disparités. De plus, le niveau de mortalité des enfants de moins de 5 ans (en milieu urbain et rural) indique que beaucoup d’effort reste à faire en matière de santé de la reproduction. La brève revue de la littérature montre que l’effet de l’utilisation de la contraception n’a pas été pris en compte dans l’analyse de l’espacement des naissances et de la survie des enfants de moins de 5 ans. A partir des données du projet de recherche «Conséquences des stratégies de fécondité et de composition du ménage sur la scolarisation et le travail des enfants en milieu urbain au Burkina Faso» et en utilisant les méthodes d’analyse longitudinale, il ressort que la contraception contribue significativement à un espacement convenable des naissances et par conséquent à une faible mortalité infanto-juvenile.
See paper
Presented in Session 39: Social Benefits of Investments in Family Planning