Planning familial : un déni officiel et officieux au Cameroun
Marcel Nkoma, Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire (MINEPAT)
La prévalence contraceptive en 2011 est de 14% pour un taux de prévalence de 16% au Cameroun. Entre l’EDSC 2004 et de l’EDS-MICS 2011, le nombre moyen d’enfants par femme n’est pas significativement différent passant de 5,0 à 5,1. Le taux d’utilisation d’une méthode contraceptive quelconque chez les femmes en union a légèrement diminué, de 26 % en 2004 à 23 % en 2011. Cela traduit qu’il y a des femmes qui ont un besoin de planification familiale, mais ne trouvent pas du tout. L’entrave à l’usage de la PF au Cameroun peut s’expliquer, au niveau officiel, d’une part par la rareté la rareté des services fonctionnel PF et l’existence d’un cadre législatif encore coexistant sur la planification familiale et sur l’avortement et d’autre part, au niveau officieux, par les modèles socio-culturels encore en vigueur en matière de procréation et les déterminants sociaux de la fécondité.
Presented in Session 122: Analyzing Commodity Availability