Faible recours à la contraception chez les femmes en Côte d’Ivoire. Quand l’offre des services de planification familiale et la disponibilité de contraceptifs font défaut
Elise Kacou, IDUP et Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)
Flore Bia Gueu, United Nations Population Fund (UNFPA)
Lazare Sika Glebelho, Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)
Edouard Talnan, United Nations Population Fund (UNFPA)
Avec un ratio de 614 décès pour 100 000 naissances vivantes, la Côte d’Ivoire figure parmi les pays africains ayant un taux élevé de mortalité maternelle et où la santé de la mère demeure une préoccupation majeure. La prévalence contraceptive moderne est estimée à 13,9% et les besoins non satisfaits en Planification Familiale (PF) s’élèvent à 27% (INS et ORC Macro, 2012). Or des études ont démontré que la PF contribue à hauteur de 1/3 à la réduction de la mortalité maternelle (Saifuddin et al., 2012). Il s’avère donc important de relever le niveau actuel de la pratique contraceptive mais le pays est confronté à des ruptures fréquentes de stocks de contraceptifs pouvant avoir des conséquences fâcheuses sur l’efficacité des méthodes et décourager les efforts de contraception.
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Presented in Session 122: Analyzing Commodity Availability